Partir comme pigiste en zone de conflit ou de tension

Lise Blanchet, présidente de la commission des journalistes de la Scam, achève son édito de l’état des lieux du photojournalisme par ces mots : 

« Au mois de mai 2014, la photojournaliste Camille Lepage mourrait assassinée en République Centrafricaine. Une balle dans la tête alors qu’elle couvrait le conflit à la frontière camerounaise. Camille vivait depuis six mois dans ce pays, envoyant ses photos à de prestigieux médias: Le Monde, La Croix, le Washington Post, l’AFP, Reuters, etc. Après sa mort, tous ces journaux lui ont rendu hommage, ont salué son courage, sa détermination et la grande qualité de ses photos. Mais lequel d’entre eux s’était préoccupé de sa sécurité, lequel d’entre eux lui avait proposé de prendre en charge ses frais pour qu’elle puisse se protéger dans les zones de conflit? Aucun, car c’est comme ça maintenant, à de rares exceptions près, sur le terrain de guerre, les risques sont toujours pour les mêmes. » 

Comment, en effet, ne pas se sentir interpellé par ce constat : aujourd’hui, quasiment tous les journalistes qui couvrent les conflits sont des pigistes.

Les zones à risque

Difficile de lister les pays ou régions où il faut partir doublement averti. 

Un petit indicateur peut être la liste des pays non pris en charge par le 1er niveau de garantie de l’assurance de Reporters sans frontières : Syrie, Libye, Irak, Afghanistan, Pakistan, Israël, Cisjordanie/Gaza, Somalie, Yémen, Géorgie, certaines régions de la République Démocratique du Congo (Ituri, Nord-Kivu, Sud-Kivu, zones frontalières avec le Sud Soudan et l’Ouganda), certaines régions de la Fédération de Russie (Tchétchénie, Daghestan, Ingouchie, Ossétie du Nord) – sujet à changement sans préavis. 

Les risques : Conflits armés, épidémies, catastrophes naturelles, manifestations

Préparer son départ

Reporters sans frontière édite un Guide pratique de sécurité des journalistes, à feuilleter en ligne et un Kit de sécurité numérique

Reporters sans frontières prête des gilets pare-balles, des casques de protection et des balises de détresse aux journalistes se rendant en terrain dangereux. Télécharger la brochure

Prendre une assurance ?

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  • Une garantie en cas de décès accidentel ou d’invalidité permanente accidentelle, avec 3 options de capitaux au choix :
  • Une prise en charge des frais de soins de santé en France et à l’étranger
  • Des garanties d’assistance juridique en cas d’incident de voyage 
  • Des prestations d’assistance étendues 24h/24 – 7j/7
  • La Lifecarte, la carte essentielle en cas d’urgence.
  • Une couverture étendue y compris dans les zones à risque (aucun pays n’est exclu)
  • Aucun délai de carence, vous êtes couvert dès votre départ 
  • Pas d’ordre de mission à fournir, aucune déclaration à effectuer en cas de départ 

Reporters sans frontières a signé une convention avec la compagnie APRIL International Canada, afin d’offrir une solution d’assurance aux reporters freelance, photographes, membres d’équipe technique…