Des jours rémunérés en cas de décès d’un proche : une belle avancée CFDT à Bayard Presse

BONNE NOUVELLE ! A Bayard Presse (La Croix, Pèlerin, Notre Temps, Okapi, Phosphore…) nos militants CFDT ont obtenu un nouveau droit – pour les pigistes réguliers – à partir de 2023 : des jours rémunérés en cas de décès d’un proche, afin de pouvoir vivre cette période de deuil sans la double peine de la part de revenus. C’est dans la convention collective des journalistes (article 35) mais rarement appliqué pour les pigistes. A Bayard, ça va être enfin effectif ! Alors oui, c’est pas pour tous les pigistes, et c’est dommage. Mais c’est une sacrée avancée au regard de la situation antérieure. 

Merci à nos élues CSE pour leur ténacité, car elles n’ont pas lâché le dossier !

Ci-dessous le post du blog de la section CFDT Bayard :

Congé pour deuil des pigistes : la CFDT a obtenu une réponse favorable à sa demande

Quelque temps plus tard, c’est un autre drame qui a frappé un pigiste, et nous sommes remontés au créneau. Nous avons fini par obtenir qu’on se mette autour de la table pour trouver une solution.

Après avoir tergiversé, la direction a été OK pour rédiger un avenant à l’accord pigiste de 2001, cet accord emblématique que seule la CFDT a signé (à l’époque, il y avait une section CGC, la DS avait également signé). Cet accord donne des droits aux pigistes les plus réguliers (et il n’enlève rien aux autres). Congé maternité, congés payés, mutuelle, ne sont que des exemples des avancées sociales obtenues en 2001.

Aujourd’hui, nous sommes fiers de cette nouvelle avancée, qui octroie à certains pigistes un nouveau droit pour le décès d’un proche.

Les pigistes ayant 18 mois d’ancienneté, 6 bulletins de salaires sur les 12 derniers mois et au moins 50% de rémunération de l’indice 100 (rédacteur), soit  10 410€ (en 2023) et qui sont confronté au décès d’un proche pourront prétendre à une indemnisation des jours accordées dans la convention collective, sur la base aujourd’hui de 173,46 € brut par jour.

La demande doit être faite au SAP, service d’administration du personnel, dans le mois qui suit le décès, accompagnée du certificat de décès.

Les rédactions seront attentives à la situation du journaliste rémunéré à la pige et envisageront des solutions visant à adapter leurs contributions.

C’est à chaque rédaction d’être attentive aux pigistes et de leur proposer ce dispositif quand un décès survient. On compte sur vous !

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